Après nos quelques jours dans l’étonnante ville de Rotorua, nous partons retrouver la côte. Nous nous dirigeons donc un peu plus au Nord, vers la péninsule de Coromandel dont on a entendu tellement de bien.

Nous y arrivons par Tauranga, ville réputée pour le surf et pour son Mont Maunganui. Après un bon pique nique en bord de mer, nous entamons le tour du Mont. Il se situe à la pointe de la ville et est entouré, presque entièrement, par l’océan. C’est une courte marche mais vraiment très belle !

Cédric enchaine sur sa première session de surf néo-zélandaise tandis que je profite d’un petit café au calme. L’eau est plus fraiche qu’à Bali !

Nos prochaines étapes sont les très réputées Hot Beach et Cathedrale Cove. Nous commençons par la première. Comme son nom l’indique, c’est une plage dans laquelle il suffirait de creuser un peu pour trouver de l’eau naturellement chaude (la géothermie ne se limite pas à Rotorua!).

Nous nous garons tout près de la plage et voyons de loin un espère de gros tas sombre… Il nous suffit de nous approcher un peu pour nous rendre compte que ce « tas » n’est autre qu’un amas de personnes creusant des trous dans le sable pour trouver le bon spot d’eau ni trop chaude, ni trop froide et s’y prélasser.

On est un peu froid, nous, d’un coup. Il semblerait que la géothermie n’agisse qu’à un endroit assez restreint de la plage et il faut donc vraiment s’entasser pour en profiter. Seuls nos pieds feront trempette, juste le temps de se lancer un « Mmh, c’est pas hyper agréable. On s’en va? ».

On s’en va donc vers notre prochaine destination : Cathedrale Cove. C’est une plage particulièrement réputée pour l’érosion de ses roches. On sent tout de suite que c’est touristique : il faut se garer sur l’immense parking dédié et prendre une navette qui nous emmène au début du sentier. Il faut ensuite marcher une demi-heure pour atteindre la fameuse baie.

Cette fois, c’est l’émerveillement. C’est touristique, certes, mais tellement beau. La couleur de l’eau, l’érosion de la roche, la végétation qui pousse on ne sait comment sur ces roches… Waouh ! On ne peut pas s’empêcher une baignade dans cet endroit magique et de prendre le temps de trainer sur la plage pour profiter du la vue. Ça a fait notre journée !

Nous finissons cette journée en beauté dans un camping nommé ‘Earl’s Paradise’. Ce n’est pas mensonger, Earl est un hôte des plus agréable et la vue est magnifique. On retrouve aussi, juste à côté de nous, deux couples de français qu’on a croisés quelques jours plus tôt autour du Tongariro.

Nous entamons notre journée suivante par une balade vers la New Chums Beach. Elle est réputée pour être l’une des plages les plus belles du pays, voire du Monde, on ne sait plus car ce n’est pas la première à avoir cette réputation !

Nous commençons par une vue d’en haut, après l’escalade du mont qui sépare les deux plages. C’est tellement beau ! Peut-être qu’on accepte le titre de plus belle plage (disons au moins de la péninsule!) pour le coup. Comme on est toujours très prévoyants, c’est en tongs que nous grimpons. C’est plutôt de l’escalade et on ne se sent pas hyper à l’aise pour la descente qui se fera donc pieds nus.

Arrivée en bas, c’est une plage immense et quasiment déserte qui nous attend. Encore une fois, on ne résiste pas à une baignade et on passera du temps à se prélasser sur la plage, pas franchement pressés de la quitter !

C’est alors que nous sommes déjà sur la péninsule que nous découvrons l’existence d’une randonnée qui peut se faire sur deux jours avec nuit dans la ‘Pinnacles hut’, qui a l’air des plus agréables. Il ne nous en faut pas plus pour nous lancer !

Nous attendons que la pluie cesse pour commencer la marche. C’est donc un peu humides que nous commençons à gripper dans la forêt. Nous arrivons au refuge après trois heures de marche. Il faut 45 minutes de plus pour monter au sommet où la vue est censée être magnifique. Mais là, c’est dans la brume ! On passera donc le reste de l’après-midi à jouer aux jeux et aux échecs (pas une grande réussite). Objectif : se lever tôt le lendemain matin pour envisager un levé de soleil au sommet.

On atteint facilement l’objectif de se lever tôt. Par contre, tout est encore bien brumeux et on décide d’attendre que ça se dégage pour envisager une montée. Tant pis pour le levé de soleil.

Avec un peu de chance, ça se dégage et on entame notre montée, entre nombre impressionnant de marches, d’escaliers et autres arceaux pour nous y aider ! C’est toujours un peu brumeux mais ça crée une atmosphère superbe. Il fait bien frais là-haut mais on se régale de la vue.

On y restera un moment avant de redescendre récupérer nos sacs et faire un bout du chemin de retour avec deux toulousains voyageurs !

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