C’est à Mendoza que nous allons retrouver Émilie et Olivier, qui nous rejoignent pour dix jours. Au programme, cap vers l’Est jusqu’à Buenos Aires.

Pour nous remettre du froid de Bariloche, nous décidons de prendre un peu d’avance. Nous avons donc quelques jours à Mendoza avant qu’ils arrivent. Nous en profitons pour découvrir un peu la ville. Elle recèle de nombreux parcs et espaces verts très agréables, de places où regarder les gens passer et de petits cafés où se désaltérer.

On a aussi droit à un asado délicieux, où les non mangeurs de viande sont aussi à l’honneur. Merci Marianna ! Bref, on s’est bien baladés, bien reposés, on a bien bu et bien mangé… On est prêts à accueillir nos amis !

Et les voilà qui arrivent en fin d’après-midi après un long périple depuis Cayenne. Pour une arrivée en douceur, on leur fait découvrir le Beirut, notre petit bar préféré, tout proche de l’hostel. De quoi commencer à rattraper tout ce qu’on a à se raconter autour d’une bonne bière artisanale et de quelques empanadas.

On se laisse la journée du lendemain pour se reposer et organiser un peu la suite de notre séjour ensemble. Le temps n’est pas au beau fixe, on en profite pour aller visiter une bodega (les vignobles locaux) toute proche du centre ville. C’est une bonne surprise qui nous attend. La visite est très intéressante, pour nous seuls, et les vins sont bons ! Nous enchaînons avec un restaurant dans les environs où Emilie et Olivier testent la viande argentine, guidés par Cédric désormais bien calé. Petits appétits s’abstenir !

Le lendemain, nous prenons un bus qui nous emmène à Maipú. C’est la région viticole la plus proche de Mendoza. Nous y louons des vélos pour aller faire le tour des bodegas. Nous avons droit à une dégustation de trois vins dès la première et le tour va en être largement raccourci. La première est la bonne, on profite d’une vue magnifique sur les Andes en dégustant de très bons vins.

La deuxième bodega nous déçoit un peu mais le cadre est tout de même agréable pour une pause pique nique. Nous en resterons là, cinq verres de vin en quelques heures ont raison de nous !

Nous louons une voiture pour nos deux derniers jours dans la région de Mendoza. Objectif, aller jusqu’à l’Aconcagua, plus haut sommet des Andes. 6962 mètres. Autant vous dire tout de suite qu’on va juste l’observer d’en bas ! La route qui nous y emmène est belle et on s’autorise quelques arrêts bien agréables.

Arrivés sur place, nous laissons la voiture pour profiter d’une des petites marches qui n’est pas bloquée par la neige. Nous arrivons rapidement jusqu’au point du vue principal qui est plutôt fréquenté. Nous décidons de continuer un peu pour nous rapprocher de l’Aconcagua. Il n’y a plus personne et on peut en profiter à fond avant de faire demi tour.

Nous avons réservé une nuit à Uspallata où nous nous rendons tranquillement. Nous faisons un arrêt à Puente del Inca, étonnant pont (démoli) formé par la rencontre entre glacier et eaux thermales. Il est ensuite temps de prendre possession de notre cabane, charmante au milieu des montagnes, et de nous y installer confortablement grâce à l’accueil chaleureux de notre hôte.

Le lendemain, nous prenons la route 52 qui doit nous ramener à Mendoza. C’est une route de gravier (voire pire que ça), bien étroite, mais qu’on nous a conseillée pour sa beauté. En effet c’est beau, mais vraiment très long et on est ravis de finalement arriver à Mendoza où nous passons la fin de journée en attendant notre bus de nuit vers Córdoba, 700 kilomètres à l’Est.

Après une panne, un changement de bus, un autre changement de bus (pour retourner dans le premier), nous arrivons finalement à Córdoba. Un taxi nous emmène à notre hôtel où nous sommes accueillis chaleureusement (encore).

Nous décidons de commencer la journée par un petit déjeuner bien mérité. Nous arrivons ensuite pile poil pour le ‘free tour’ de la vieille ville. C’est dimanche et beaucoup de ce qu’on aurait dû visiter avec notre guide est fermé. C’est tout de même très enrichissant et il fait beau et chaud, de quoi en profiter à fond. Nous finirons notre tour de ville après un déjeuner et un peu de repos.

Le lendemain, nous louons une voiture pour aller découvrir la Quebrada del Condorito. Nous la récupérons de bon matin, non sans avoir petit déjeuner au même endroit que la veille et avoir fait le plein pour un pique-nique. Une centaine de kilomètres plus loin, nous arrivons à l’entrée du parc. Le vent nous fait la surprise de nous accompagner !

Nous enfilons donc toutes nos couches et partons à la recherche du mirador qui nous offrirait la possibilité d’apercevoir des condors. Le ciel est gris mais nous ne croisons pas foule et ce sont des paysages qu’on n’a pas eu l’occasion de beaucoup voir durant notre voyage, ça nous plait bien. Notre pause déjeuner avec vue sur les condors (de loin) est accompagnée par un peu de soleil. On aura même presque chaud au retour, que demander de plus !

Nous reprenons la voiture vers Córdoba et nous arrêtons dans ce petit restaurant qu’on avait repéré à l’aller. Il a une terrasse avec vue magnifique et c’est parfait pour une pause café-jeu de carte.

Un nouveau bus de nuit nous emmène à Buenos Aires. La nuit n’a pas été excellente et nous passons notre première journée entre repos et balade dans San Telmo.

Le lendemain, nous prenons un train pour aller à Tigre (prononcer ‘Tigré’, sinon c’est bizarre!), à une petite heure de Buenos Aires. C’est plus urbain et industriel que ce à quoi on s’attendait mais les balades y sont agréables.

Nous passons notre dernière journée ensemble à arpenter la ville. La Boca tout d’abord, ses maisons en tôle colorée et son street art. Les quais ensuite, au bord desquels on pourrait se balader des heures durant à papoter ! Et pour finir en beauté, on s’est réservé un show de tango.

C’est un peu dans le style cabaret et c’est une première pour nous tous. Les danses sont impressionnantes et la reprise de Roxanne version Le Moulin Rouge m’a donné des frissons ! On est moins emballés par les passages chantés mais on ne retiendra que le bon.

Nous laissons partir Émilie et Olivier de bonne heure après des au revoir plus facile que d’habitude. Nous les retrouverons à Paris six jours plus tard. Six jours donc pour réaliser vraiment que notre voyage prend fin et profiter de Buenos Aires jusqu’au bout.

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