Après cinq semaines à explorer l’île du Nord, nous arrivons le 8 mars à Wellington, la capitale néo-zélandaise. En bons connaisseurs de la géographie mondiale, on pensait que c’était Auckland la capitale nous. Mais non, cette dernière n’est que la capitale économique et ville la plus peuplée du pays.

Après une traversée sous la pluie, c’est la même météo qui nous attend à Wellington. C’est un peu frustrant car la ville semble particulièrement agréable, et ce n’est pour l’instant pas vraiment ce qui nous a marqué en Nouvelle-Zélande.

On s’était fixé un programme chargé de balade de la ville et de son jardin botanique. Mais sous la pluie, on n’a pas trop la foi et on n’aura vu de Wellington seulement quelques unes de ses rues agréables, un de ses cafés, un de ses bars et quand même, son très fameux musée.

C’est le Te Papa, il est immense, il est gratuit et il est franchement réputé. Il y a de tout, de l’histoire du pays, l’explication de la petite arnaque coloniale via le traité de Waitangi (on vous en parlait dans notre tout premier article) ou encore les différentes vagues d’immigration. C’est vraiment immense, on se perd un peu dans toutes les informations qu’on reçoit de façon pas toujours très claire, mais ça valait bien l’après-midi.

On décide donc de ne pas s’attarder à Wellington et de ne pas tarder à rejoindre le centre de l’île et le Tongariro, dont Cédric me parle depuis qu’on est arrivés. On prend la route en passant par l’Est et ses jolies plages pour enfin arriver à Taupo.

La ville se situe au bord du plus grand lac du pays. C’est aussi tout proche du Tongariro et on se dit qu’on y reste le temps que la météo au alentours du volcan s’améliore. C’est une bonne excuse car très vite, J’ADORE Taupo ! La ville en elle-même n’est pas franchement belle mais l’ambiance y est agréable, elle regorge de cafés plus charmants les uns que les autres, le lac est magnifique et notre camping (lui-même plutôt bruyant) au bord d’une rivière dans laquelle on peut sauter en s’accrochant à une corde. Que demander de plus ?!

Les chutes Huka font parti des « must see » de Taupo. On se gare donc assez vite pour pouvoir les rejoindre à pieds par un chemin qui longe la même petite rivière que celle de notre camping. En commençant et regardant un peu une carte, je vois sur la route un petit « hot spring »… Mmh, et si j’allais chercher mon maillot de bain (Cédric a toujours le sien sur lui!) ?

Sans regret car très rapidement on aperçoit un endroit dans la fameuse rivière qui fume un peu. Déjà en entrant dans l’eau, elle semble un peu moins fraiche que d’habitude. Mais il suffit d’avancer un peu pour qu’elle se réchauffe de plus en plus. On se croirait dans un bain, mais dans une rivière… C’est pas mal !

Nous en ressortons avec quelques difficultés pour reprendre notre chemin vers les chutes. C’est selon moi l’une des plus belles petites marches qu’on ait faite. On alterne entre petite forêt et vue sur la rivière dont les couleurs sont magnifiques. Les chutes en elles-mêmes ne sont pas les plus belles qu’on ait vu malgré leur impressionnant débit mais la balade valait vraiment le coup.

Taupo restera pour nous dans le top des baignades néo-zélandaises. On a adoré se baigner en jouant au frisbee dans le lac de Taupo, se prélasser dans cette source d’eau chaude, sauter dans la belle rivière et essayer de lutter contre son courant (ça n’a pas marché).

On a aussi tenter de rejoindre des gravures maories visibles uniquement par le lac. Normalement c’est en bateau ou en kayak qu’elles se visitent. Nous on s’est dit que c’était qu’à 500 mètres et qu’on pouvait bien le faire à la nage. Sauf qu’on y a été un poil à l’arrache et qu’on a commencé à nager bien trop tôt.

Au bout d’un moment, un couple de locaux qu’on avait croisés avant de commencer nous rejoint et nous demande tout simplement si on est fous. Petit moment de doute… Ils nous expliquent que les gravures sont en fait bien plus loin, qu’il y a un chemin pédestre qui nous approcherait et qu’ensuite il y a encore un petit bout, et que c’est vent face donc qu’il faut être bon nageur.

Avec tout ça, il se met à pleuviner. On fait donc un bout de chemin avec eux, en maillots de bain, nickel, avant de décider d’essayer et d’arrêter si on le sent pas. On fera demi-tour à mi-chemin, parce que quand-même y’a pas mal de courant, on boit pas mal la tasse, et puis on vient d’apprendre que ces gravures n’ont que 50 ans… Voilà voilà, une tentative échouée !

C’est sur cette petite épopée qu’on se décide à quitter Taupo pour se rapprocher du Tongariro car le temps doit s’améliorer. On vous raconte ça au prochain épisode !

Partager: