Nous voilà fin mars, presque deux mois après avoir posé un premier pied en Océanie. Pour finir notre séjour néo-zélandais, nous décidons de passer quelques jours à Auckland et ses alentours.
Auckland est la capitale économique du pays et on en a entendu beaucoup de bien. La ville accueille également le très mythique Eden Park et pour finir en beauté notre séjour, on s’est réservé des places pour aller supporter l’équipe de rugby d’Auckland. On aurait préféré les All Blacks, mais ce n’est pas la saison.
Nous arrivons à Auckland en fin de matinée, pile à l’heure pour un petit pique-nique au sein de l’Albert Park. Le parc est charmant et parfait pour une pause déjeuner mais la pluie nous le fait quitter prématurément. Dommage, l’endroit aurait été parfait pour une sieste !
À la place, on commence à arpenter la ville. Les docks ont été réaménagés et il est très agréable de s’y balader, à pieds pour nous mais beaucoup sont en vélo ou trottinette. On y croise de nombreux bars en bord d’eau, une marina charmante et quelques festivités en ce jour de weekend.
Il est ensuite temps pour nous de nous rendre doucement à l’Eden Park. Ne sachant pas trop si ça vaut le coup d’arriver en avance ou pas, on prend de la marge. On en prend peut-être un peu trop donc on décide d’y aller à pieds, histoire de ne pas avoir à attendre des heures !
C’est dans un stade bien vide que nous arrivons. Ce ne sont pas des matchs très importants, il n’y a pas de préambules et on s’étonne de voir les gradins qui ne remplissent qu’à moitié. Qu’à cela ne tienne, on a nos petits drapeaux et on est prêts à supporter les Blues, l’équipe locale. Et c’est une victoire !
Nous décidons de prendre la route vers la côte Ouest, à une quarantaine de kilomètres d’Auckland, directement après le match. On a entendu le plus grand bien des plages sauvages de sable noir dont Piha est la plus connue.
Nous nous sommes trouvé un camping sur cette côte à la Whatipu Beach qui a l’air vraiment charmant. Sauf que la route, de nuit et en grande partie sur une route sinueuse de gravier, n’est pas des plus agréables.
On y arrive malgré tout et après une nuit bien reposante, on peut apprécier la plage qui se situe à seulement une dizaine de minutes du camping. Aucun doute, ça valait la route. La plage est déserte et magnifique, entre son sable noir et ses roches posées ici et là, on se régale.
Après quelque hésitation (on est quand même bien ici, non?) on se décide à aller à la plage de Piha, tellement réputée. En plus, c’est un spot de surf, ça serait une bonne occasion. Sauf qu’après notre plage presque privée, Piha nous semble bien bondée. Là-dessus, on se rend compte que tous les néo-zélandais ont leur propre planche et on ne trouve pas d’endroit où en louer une. C’est un peu déçus qu’on se rabat sur une baignade. Bon, Cédric a tout de même bien compensé en faisant du bodyboard avec son propre corps !
Après cette journée plage, le courage nous manque pour réemprunter l’interminable route vers Whatipu Beach. Nous décidons donc de nous rapprocher d’Auckland. Nous nous trouvons d’ailleurs un camping plutôt agréable dans le parc d’Ambury où nous resterons pour nos deux dernières nuits.
Après une journée très tranquille et la rencontre de nos voisins de voiture Mark et Kathy, deux américains septuagénaires adorables, nous passons notre dernière matinée à découvrir le Mont Eden. C’est un volcan, en plein Auckland. Ça nous parait tellement improbable ! Un volcan, en pleine ville, endormi certes, mais volcan quand même ! C’est aussi le plus haut point de vue naturel d’Auckland, ce qui nous donne un aperçu sympa sur la ville.
Il est désormais temps de ranger notre voiture/maison, de refaire nos sacs, de rendre le tout et d’attendre, tranquillement à l’aéroport, de reprendre un avion. Le tout accompagné par la bonne humeur et les anecdotes de Mark et Kathy, qui rendent leur voiture à la même agence que nous et ont un vol quelques heures après nous.
