Après nos trois jours reposants au parc d’Iberá, il est temps de retrouver une ambiance plus urbaine. Nous prenons donc un bus de nuit depuis Mercedes pour nous rendre dans la capitale argentine, Buenos Aires.

On en a entendu tellement de bien lors des mois précédents qu’on est impatients d’arpenter ses rues. Arrivés de bon matin, on se remet de notre trajet en bus avec un café avant de filer en métro vers notre premier hôtel.

Nous passons en tout cinq jours à Buenos Aires. Ils seront en grande partie occupés par des balades au hasard des envies dans les rues alentours. C’est dans le quartier historique de San Telmo que nous avons décider de nous poser et c’est parfait pour ça. Les rues sont charmantes et nous découvrons de nombreuses places sympathiques ainsi qu’un marché couvert qui abrite autant de stands de nourriture que de petites échoppes d’un autre temps.

Nous nous excentrons également un peu, autour de l’obélisque ainsi que vers la réserve écologique qui donne sur le Rio de la Plata. Buenos Aires est partagé en de nombreux quartiers aux ambiances très différentes. Pas toujours très fan de grandes villes, on est sous le charme. L’ambiance est agréable et on sent qu’il doit y faire bon vivre.

Le dimanche, c’est jour de marché à San Telmo. L’occasion de faire un bon tour dans une ambiance chaleureuse. L’occasion aussi de se laisser appâter par le vendeur d’empanadas énormes sur son vélo ou le barbecue géant. Dans la soirée, pour goûter vraiment à l’ambiance de San Telmo, nous profitons un petit show de tango sur la place principale du quartier avant que chacun s’y mette. On adore les observer et voir les couples se former au fur et à mesure des chansons. Femme-femme, jeune-vieux, robe fendue et talons hauts aussi bien que jean et baskets.

Pendant que Cédric se remet d’un bon rhume, je vais découvrir le quartier de la Boca. Je commence par la rue Tanín. Le guide me la vend comme la « rue la plus bizarre de la ville ». C’est ici que vit l’artiste Marino Santa María qui a décidé en 2001 de peindre la façade de sa maison. Puis il a convaincu ses voisins de lui laisser peindre les leurs. Il a ainsi en quelques années peint la grande majorité des façades de cette rues, pour ensuite les recouvrir de mosaïques. Personnellement, bizarre ou pas je ne sais pas, mais je suis convaincue !

Je file ensuite vers le Caminito, la rue carte postale de la Boca. En y allant, je croise des églises, une synagogue, plusieurs usines fermées, le tout dans des ambiances qui changent au fil des rues. C’est un plaisir ! J’arrive enfin à bon port. Pas de doute, c’est carte postal et donc ultra touristique. Mais les couleurs de ces maisons en tôles et les terrasses avec leurs danseurs de tango en font un lieu franchement agréable. Je rentre retrouver mon malade à pieds. Pas de doute, c’est vraiment le moyen de découvrir la ‘vraie vie’ des Porteños (habitants de Buenos Aires).

Pour finir en beauté notre premier séjour à Buenos Aires (on sait qu’on reviendra), on décide d’aller passer une soirée au Konex. C’est ici que La Bomba del Tiempo joue, tous les lundis soirs depuis 11 ans. C’est un groupe de percussionnistes dont on en a entendu beaucoup de bien. C’était GÉNIAL et on est décidés à s’arranger pour être à Buenos Aires le lundi avant notre départ pour les revoir !

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