Après avoir découvert la douceur de vivre de Hoi An et Hué, on replonge dans la frénésie des villes vietnamiennes en arrivant de bon matin à Hanoï, la capitale.

On y arrive vers 6h du matin, après nos 12 heures de bus. On trouve ça beaucoup trop tôt et pourtant, on arrive un dimanche et la ville est déjà en émulation. Les bords du lac sont piétons le weekend et les vietnamiens en profitent pour faire du tai chi ou autres étirements.

On se rend doucement à notre hôtel où on dépose nos affaires avant d’aller prendre un café. On passe ensuite la journée à arpenter la ville, pleine de petite rues étroites et spécialisées dans des street-shops très spécifiques : ça va de la quincaillerie et des épices aux faux billets utilisés pour les hommages bouddhistes.

Après avoir bien récupéré de notre nuit dans le bus, on décide d’aller voir le lac de l’Ouest, situé un peu plus au Nord… Deux semaines exactement après notre départ, on a notre premier aperçu d’une pluie en période de mousson. On se réfugie au sec une petite heure avant de repartir sous la chaleur humide ! La route n’est pas particulièrement agréable et les alentours du lac très peu aménagés. Ce n’est pas la première fois qu’on remarque que les vietnamiens marchent très peu et que les aménagements sont plutôt en faveur des deux roues que des piétons. On se console avec un bon repas (Cédric teste enfin le hotpot qui le fait saliver depuis notre arrivée, un bouillon dans lequel il fait cuire lui-même ses légumes et bouts de viande).

On rentre ensuite doucement à l’hôtel pour une fin de journée tranquille en écoutant la pluie tomber. 

On prend un bus le lendemain direction Sa Pa, dans les montagnes du grand Nord. On est bien emballés, on a envie de grands espaces, on prévoit d’y retrouver Mathilde et de faire une journée de rando avec un guide local. La déception est donc grande quand on arrive de nuit, sous la pluie et sans aucune visibilité en plein brouillard. On se retrouve le lendemain avec Mathilde et Philipp, un voyageur allemand, autour d’un café pour se mettre d’accord sur le déroulement de la journée. Ca sera finalement tranquille à Sa Pa, au chaud du musée de la ville et autour d’un jeu de carte une bonne partie de l’après-midi : le président est vraiment international, on a même joué avec une vietnamienne travaillant dans notre café de prédilection !

Mathilde se motive pour une rando le lendemain, nous on le sent moyen niveau météo. On passe donc une matinée balade à pieds aux alentours, on va déjeuner de bonne heure pour se laisser du temps l’après-midi. On croise de nouveau Cédric et Claire par hasard avec qui on passe le midi avant de se séparer une nouvelle fois. Le temps se lève un peu, on décide donc de louer un scooter et d’aller vadrouiller aux alentours. Les routes sont dans un très mauvais état et bien humides, on se fait quelques frayeurs (surtout moi!) mais ça vaut le coup, les paysages sont magnifiques !

Le temps nous déprime un peu et la ville en elle-même n’est pas franchement agréable, on repart donc le lendemain en fin de matinée vers Hanoï. On y teste notre première auberge de jeunesse… Ce n’est pas une grande réussite, les communs sont tout petits, c’est très sombre et le « quiet time » est respecté par tous, sauf par le staff ! Mais ça fait l’affaire pour deux nuits.

Le lendemain matin, je laisse Cédric émerger et vais me poser au Cho Cà Phê, un endroit charmant où le café est délicieux, dans lequel je passerais pas mal de temps au global. C’est plus facile de rencontrer du monde en étant seul ; je fais donc la connaissance de Viêt, jeune vietnamien plein de curiosité et parlant bien anglais avec qui j’échange un bon moment, pendant que Cédric fait connaissance de son côté avec les backpackers de notre auberge ! Ca me remonte le moral : on peut donc échanger en toute simplicité avec des locaux ! Cédric me rejoint pour un petit échange vidéo avec nos voyageurs préférés, Anne-Sophie et Andrew, actuellement en Inde et que vous pouvez suivre sur @ExploreTheGreatPeutEtre. Notre moral au top, on est prêts à tester les spécialités de Hanoï : un bún chà de rue délicieux et le fameux egg coffee, qui me rebutait rien que par son nom… On le teste avec Mathilde et Armas et, Ô surprise, on dirait un tiramisu ! 

On passe l’après-midi à trainer dans Hanoï, également accompagnés de Carlos, un colombien adorable qui nous a bien vendu son pays ! Le temps passe tranquillement entre balade dans la vieille ville, observation du train qui passe (et qui siffle 🎼!) et petite bière en terrasse.

On se quitte, un petit pincement au coeur car il y a des chances qu’on ne se croise plus… Le lendemain, on reprend la route vers Cat Ba.

Nos adresses coup de coeur

À Hanoï 
Hanoi Backpackersuite Hostel : Les lieux sont très propres, il y a des rideaux sur chaque lit et une salle de bain avec 2 toilettes et 2 douches pour chaque chambre. 150 000 dongs les 2 lits pour 1 nuit.
Cho Cà Phê : Ce café est chaleureux, les serveurs souriants et le café est très bon même si pas le plus bon marché qu’on ait trouvé. On y a passé des heures sans qu’ils nous poussent à la consommation. Doux mélange entre locaux et touristes. 25 000 dongs le white coffee. 
Cafe Đinh : il faut se faufiler à côté d’un petit magasin donnant sur le lac pour accéder à un escalier qui mène on ne sait où… On arrive finalement dans ce petit café, plein de monde, on n’a pas forcément envie de s’y attarder, mais il est réputé pour son egg coffee et on confirme, il est bon ! 20 000 dongs l’egg coffee.
34 rue Hang Than : Bún chà délicieux à manger entouré de locaux. 35 000 dongs le bún chà, 10 000 dongs par nem (qu’on n’a pas adorés).

À Sa Pa
Sapa O’Chau : On y a passé pas mal de temps autour de cafés, passant notamment un après-midi à jouer aux cartes. Il s’agit d’une entreprise sociale co-fondée par une femme Hmong et quatre volontaires australiens, qui utilise ses bénéfices pour aider la communauté locale. C’est également une agence de trekking, qu’on n’a pas testée.

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