Après nos quelques jours à Melbourne, nous décidons avec Anne-Sophie et Andrew de louer une voiture pour s’aventurer sur la Great Ocean Road. C’est une route très connue au départ de Melbourne qui longe la côte pendant 243 kilomètres.
Anne-Sophie et Andrew n’ayant que quelques jours avant leur départ on décide de partir sur une version raccourcie de 180 kilomètres jusqu’aux très fameux Douze Apôtres.
Nous commençons par une pause déjeuner à Torquay et savourons notre première plage australienne. L’eau est fraîche et seul Cédric se baignera en entier, pour nous ça ne sera que les pieds !
Nous nous dirigeons ensuite vers le golf d’Anglesea. Nous n’allons pas swinguer mais tenter d’apercevoir nos premiers kangourous. C’est une réussite, on les voit assez vite se reposer puis gambader en plein milieu du gazon. Les joueurs les repoussent doucement pour continuer leur partie. On ne les sent pas très rassurés. Ça nous plait bien à nous tous ces sauts !
Nous continuons notre route, en longeant la côte pour la majorité du temps, et les paysages sont sympas. Nous nous arrêtons régulièrement pour nous balader un peu, aller voir la plage de plus près et y mettre les pieds. C’est donc moins avancés qu’on ne le pensait qu’on s’arrête dans notre camping à Lorne pour monter les tentes avant que la nuit tombe. Au programme : vin néo-zélandais en importation directe et jeux de cartes entre amis, que demander de plus ?!
Le lendemain matin, nous quittons notre campement avec des tentes quelque peu humides et une envie de petit déjeuner au bord de l’eau. Après avoir commandé nos cafés, nous repérons une table de pique-nique sur la plage qui n’attend que nous. En y allant, on aperçoit au loin des tâches dans l’eau et les quelques personnes présentent sur la plage s’agitent. « Mais mais, ce sont des dauphins ! » Ils sont bel et bien là, tout proches de la plage, à nous offrir un beau spectacle. En voilà un bon petit déjeuner !
Pour nous remettre de nos émotions, nous allons nous faire une balade sur l’estacade juste à côté. Cédric tente d’apprendre à faire l’équilibre avec l’aide d’Anne-Sophie. Ce n’est pas une réussite mais la vue (sur l’océan, pas sur Cédric) est des plus agréables.
Nous nous arrêtons ensuite à Apollo Bay où nous marchons un peu pour arriver à un point de vue sur la baie. Il n’y a pas foule et on se régale, c’est beau !
Nous profitons ensuite d’un instant de soleil entre deux gouttes pour pique-niquer sur la plage avant de partir en quête de koalas. Il parait qu’en quittant un peu la route pour s’aventurer vers le Cap Otway, on peut en voir en liberté.
C’est après avoir fait pas mal de route en observant comme on peut les arbres qu’Anne-Sophie en repère un (je ne sais toujours pas comment!). Il est bien planqué et n’a pas l’air d’avoir envie de nous faire le plaisir de bouger, le coquin ! On est quand même plutôt contents d’avoir pu en voir un et on reprend notre route.
Mais c’est sans compter le regard perçant d’Andrew qui en repère un alors qu’il conduit, sur une branche qui donne juste au-dessus de notre route. Ni une, ni deux, on s’arrête ! Là, il est curieux, nous observe, se tourne et se retourne et fait notre bonheur.
Pour nous remettre de nos émotions, nous allons nous promener dans la Maits Rest Rainforest. C’est plutôt bien balisé mais assez glissant à cause du petit crachin qui nous accompagne donc nous ne nous éternisons pas.
Nous décidons ensuite de nous arrêter un peu moins pour arriver aux Douze Apôtres avant la nuit. Il ne nous faut qu’une heure pour arriver aux Gibson Steps. Quelques marches plus bas, et nous voilà transportés par cette plage sauvage et les premières roches calcaires toujours sur pieds que l’on peut apercevoir. Entre jeux avec les vagues (elles gagnent), nouvelle tentatives d’équilibriste, arc-en-ciel et couché de soleil, on adore !
La dernière étape de notre road trip est le point de vue sur les Douze Apôtres. D’un coup, on se retrouve sur un parking immense, avec des cars de touristes et beaucoup de vent. Il suffit de marcher un peu, en se battant contre le vent et les selfies, pour arriver au bout du bout et découvrir un spectacle impressionnant.
Ces aiguilles, qui apparaissent ça et là au milieu de l’océan, ont été formées par l’érosion et l’avancée de la mer sur la falaise calcaire. Elles paraissent d’autant plus fines que l’océan est agité et on se demande combien de temps elles vont pouvoir tenir comme ça, sans s’effondrer. D’ailleurs, sur les douze, il n’en reste déjà plus que huit. On est d’autant plus ravis d’être là et on en profite pour une bonne session selfies. Après tout, on est touristes aussi !
La Great Ocean Road pour nous, si on n’a pas été éblouis tout au long de la route, ça été beaucoup de fun. Ça été un vrai bonheur de partager un bout de notre voyage avec Anne-Sophie et Andrew. On a adoré découvrir la faune locale. Et on a quand même été bien impressionnés par ces Douze Apôtres qui valent vraiment le détour avant leur disparition.