Après en avoir pris plein la vue dans les montagnes de Banaue, nous décidons de prendre la route vers le Nord. Un van nous emmène tout d’abord à Baguio où nous prenons un bus pour La Union, San Juan. On s’y prend une nuit de repos avant de continuer, avec un autre bus hélé en bord de route, vers Vigan.

Vigan est une toute petite ville très prisée des touristes philippins qui nous donne l’impression d’être dans un musée à ciel ouvert. C’est en revanche la seule ville que nous avons visité qui ait du charme et qui nous rappelle un peu l’histoire compliquée des Philippines.

C’est en effet l’une des rares ville philippine ayant survécu aux bombardements japonais pendant la seconde Guerre Mondiale, lorsque les Philippines étaient occupées par les américains pendant une cinquantaine d’années.

Cela nous permet d’y découvrir la longue époque de colonie espagnole et les traces que cela a laissé en terme d’architecture. Ces 300 ans de présence espagnole ont laissés bien d’autres traces dans le pays tels que le catholicisme (c’est le seul pays asiatique majoritairement catholoque), les noms de villes à consonance espagnole ou encore certains plats (le fameux adobo dont Cédric se régale).

Après avoir arpenté de long en large les rues de Vigan, nous redescendons à La Union avec un objectif : monter pour la première fois sur une planche de surf !

Pour cela, on se trouve une auberge de jeunesse très agréable, faite en écobricks et autres matériaux recyclés, pleine de hamacs, où Jeff et les autres membres du staff nous accueillent à bras ouverts et où l’ambiance est au beau fixe. On y rencontre autant de touristes étrangers que locaux.

On s’y sent tellement bien qu’on y passera une dixaine de jours. L’objectif est atteint : plus facilement avec un prof qui nous aide à prendre de la vitesse sur la vague qui va bien plutôt qu’avec nos seul sur bras mais on est bel et bien montés sur la planche et ça nous a bien grisés !

Nos journées sont globalement très au calme entre une heure de surf de temps en temps, l’essayage de tous les hamacs de l’auberge, des jeux de carte et du temps passé avec les autres locataires. On y découvre également le boodle fight, cette façon de déposer toute la nourriture sur des feuilles de bananiers pour permettre à chacun, restant debout, de prendre ce qu’il veut, le tout sans couverts. Ça nous plait bien !

On prolonge un peu notre séjour à La Union, ou plus précisément dans notre auberge dans laquelle on se sent si bien, pour y passer Noël. Il y a du beau monde, un boodle fight, de la musique, des jeux et une fin de soirée sur la plage : c’est une réussite !

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